Il est frappant de voir nos sociétés occidentales se draper des oripeaux de la vertu et de la bienveillance vis à vis des personnes handicapées.
Il fallait les entendre, les sycophantes de la bien-pensance, les wokes "all inclusive", lancer des cris d'orfraie lorsque, pendant la campagne présidentielle, le candidat Éric
Zemmour a dit qu'il préférait voir les enfants souffrant d'handicap être accueillis dans des établissements spécialisés plutôt qu'à l'école ordinaire.
Ce qui vaudra à l'essayiste reconverti en homme politique une plainte pour "propos discriminatoires" déposée par l'association Observatoire Handicap Monde comme le rapportait un article du 25 janvier 2022 publié par le magazine Capital.
Le polémiste fût alors accablé de tous les maux ; les procès en eugénisme et pétainisme sont allés bon train.
Or, il existe une pratique qui, elle est qualifiable d'eugéniste :l'avortement pour cause de trisomie.
Sur le site de l'Alliance Vita nous pouvons lire : "L'Agence de la biomédecine donne un taux de 77.3 % de recours à une interruption de grossesse pour les trisomies 21 diagnostiquées."
Là se pose une question : n'est-il pas discriminant d'interrompre la vie d'un enfant à naître sous prétexte de trisomie ? Qui sommes nous pour décider que telle vie vaut plus qu'une autre ? Voulons- nous d'une société Gattaca où les valides ont plus de droits que les non valides ?
Sur le sujet, étrangement, les progressistes et féministes sont bien silencieux.
Ha oui ! Ce sont ces progressistes et ces feministes qui ont appelé à sanctionner la conservatrice Pologne, quand cette dernière a prohibé l'avortement pour cause de malformations, de maladies congénitales, considérant que l'avortement pour un tel motif était contraire à la Constitution polonaise, et que cela s'apparentait ni plus, ni moins à de l'eugénisme, se mettant ainsi en accord avec la Convention Internationale des Droits des Personnes Handicapées qui consacre le droit à la vie comme un droit fondamental pour les personnes handicapées.
Un Etat peut résister à la pression, mais je n’ose imaginer si un pauvre gynécologue français tentait de dissuader un pa... une mère, (j'ai failli dire parent deux) lui expliquant qu'un enfant trisomique peut vivre entouré d'amour et s'épanouir dans la vie. Le pauvre, il serait cloué au pilori par les Caroline de Haas et sa troupe de harpies. Il serait vilipendé, radié de l'ordre et quand bien même si ce pauvre gynécologue avait raison.
En effet, nous en connaissons des exemples de mères et de pères aimants, offrant à leur enfant une éducation structurée et beaucoup d'attention.
Des personnalités telles que l'ancienne secrétaire d'état Sophie Cluzel, l'ancienne gouverneure d'Alaska Sarah Palin, l'eurodéputé polonais Patryk Jaki et la nouvelle députée RN du Var, Laure Lavalette nous montrent tous les jours, que donner de l'amour et une bonne éducation à un enfant trisomique, c'est possible !
Les mouvements pro-ivg et les progressistes deviennent ici, les avants postes du transhumanisme, de la sélection génétique, de l'eugénisme.
Si j'osais l'outrage je dirais que Mengele en a rêvé, les féministes, les progressistes et le planning familial l'ont fait !
Enfin, je ne me joindrai pas à la horde qui condamne la Cour suprême des États-Unis, qui en abrogeant ce 24 juin 2022 l'arrêt Roe versus Wade de 1973, va permettre de mettre un frein aux dérives de l'IVG qui comme, le rappelait en 1975 et à juste titre Simone Veil, est toujours un drame.
Florian Marek.