Après Kharkiv, Marioupol et Irpin, c'est la ville de Boutcha, qui devient le théâtre d'un nouveau crime de guerre commis par les forces armées russes qui ont envahi l'Ukraine.
En effet, suite au départ des troupes russes de la ville de Boutcha les troupes ukrainiennes et les journalistes ont découvert un véritable charnier.
Des centaines de civils ukrainiens massacrés, laissé mort a même le bitume.
Des images d'horreur, qui ont fait le tour de la planète ce week-end nous montre les atrocités commises par les militaires russes.
Devant la cruauté envers les civils le Président polonais Andrzej Duda a déclaré:
" Les criminels doivent être appelés criminels, traduits en justice et condamnés. Les photos de Boutcha réfutent la croyance selon laquelle nous devons rechercher un compromis à tout prix. En fait, les défenseurs de l'Ukraine ont besoin de trois choses avant tout : des armes, des armes et encore des armes."
Et le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a affirmé que " les massacres sanglants commis par les soldats russes méritent d'être appelés par leurs noms : c'est un génocide et ce crime doit être jugé comme le crime de génocide ... que même ceux qui se taisent, ne parlent pas, sont coresponsables. Nous devons parler haut et fort de ces crimes ensemble."
Face à la désinformation russe concernant Boutcha circulant sur les réseaux sociaux.
Est-il nécessaire de rappeler que, jusqu'à l'ouverture des archives soviétiques les kgébistes qui dirigent la Russie aujourd'hui ont fait croire au monde entier que le massacre de Katyń était imputable aux allemands et qu'ils n'y étaient pour rien?
Ce lundi 4 avril 2022, le gouvernement de Varsovie demande, l'ouverture d'une enquête internationale concernant les crimes odieux perpétrés par Moscou en Ukraine.
Florian Marek.
PAP/Prezydent. pl/TVP info/