Emmanuel Macron invente un nouveau concept : la « dévaccination »
On pensait avoir tout vu avec les cabinets de conseils et autres vendeurs de vent à l’Elysée depuis deux ans, mais non, Emmanuel Macron vient d’ajouter un nouveau concept au débat sanitaire : celui de la dévaccination.
Pas sûr que ça passe cette fois, parce que les français ont enfin compris à quel jeu joue le Président, en déplacement en Charente-Maritime, à Fouras, tout près de la bien nommée « pointe de Fumée », il a essayé de montrer que si les français avaient voté Marine Le Pen il y a cinq ans, « vous auriez été vaccinés en décembre, et dévaccinés en Janvier ».
Là, nous avons envie de buzzer, tel Didier Bourdon dans le skectch des Inconnus.
« Dévaccinés » ? Ben oui, du verbe « dévacciner », qui signifie « enlever le principe actif d’un vaccin ».
Le docteur, pardon, le Professeur Macron, est devenu en quelques mois le grand épidémiologiste en chef grâce aux cabinets de conseils.
Il veut dire que vous n’auriez pas eu la chance de recevoir « plusieurs » précieuses doses de vaccin, et donc, aujourd’hui, si vous aviez voté Marine Le Pen, vous seriez devenu un dangereux agent de contamination, ce que ne sont pas les vaccinés grâce à lui : vous avez suivi ?
Mais donc, à qui est liée la vague actuelle de contamination ? Le chef de l’Etat n’a-t-il pas annoncé la trêve électorale du masque et du pass vaccinal ? Nous pensions que le Covid avait décidé, depuis le 14 mars, de cesser de circuler… décidément, c’est à n’y rien comprendre.
Nous aurait-il menti ?
Pour résumer en une phrase cette « sortie » assez lunaire, deux aveux sont faits : que la stratégie vaccinale menée par le gouvernement était une obligation déguisée, donc il avoue implicitement avoir manipulé et harcelé les français. Cette stratégie est-elle moralement licite, la fin visée justifie t elle les moyens ? Toute fin justifie t elle les moyens ? Certes non.
Deuxième aveu : si les français n’avaient pas voté pour lui il y a cinq ans, ils auraient conservé leur liberté et ils auraient été soignés avec des médicaments pas chers. Voilà la vraie démonstration !
Dit autrement : avec lui, les français ont eu la vaccination sous la contrainte, ils ont été menacés de perte d’emploi, condamnés à l’exclusion sociale, privés de liberté. Ils ont été privés de traitement à l’hydroxychloroquine, dont la prescription a été intentionnellement interdite, et qui aurait pu soigner des milliers de gens.
Et cerise sur le gâteau : ils sont obligés d’y « repasser » tous les cinq mois, l’immunité baissant au fil du temps, et ce, alors qu’aucune étude longitudinale ne permet à ce stade de mesurer les effets secondaires de ce « vaccin » à long terme sur la santé publique.
Sur les réseaux sociaux, cette sortie suscite beaucoup de réactions hilares, dont celle-ci : « il a fait celui kinsey pas », ou « quand t’es c..comme ça, tu m’étonnes que t’as besoin d’un cabinet de conseil »
On attend aussi le remake de la célèbre chanson » déshabillez-moi », en mode « dévaccinez-moi, mais pas trop vite »
On pouvait penser à la blague du 1er Avril, mais non, le poisson est sorti le 31 mars.
Emmanuel Macron a poursuivi : « dans ma tête, je suis un challenger ».
Il aura au moins réussi quelque chose : à faire rire la France entière.
Sabine Faivre.
Sabine Faivre est psychologue, auteure du livre "La vérité sur l'avortement aujourd'hui" et éditorialiste chez Boulevard Voltaire et Tysol France.