Face à la crise russo-ukrainienne et au regard du rôle majeur tenu par la Pologne depuis le début du conflit, il semblerait que la Commission européenne soit décidée à débloquer les fonds européens destinés à la Pologne dans le cadre du plan de relance européen.
En effet, les fonds à destination de la Pologne étaient bloqués par la Commission européenne, depuis le mois de septembre 2021.
C'est, l'attitude exemplaire du gouvernement polonais et du peuple polonais face à cette tragédie qui a semble-t-il fait changer d'avis la Commission.
Il est bon de rappeler, qu'avec plus de 2 millions de réfugiés, la Pologne devient aujourd'hui, le quatrième pays du monde accueillant le plus de réfugiés de guerre d'après l'ONU. Loin devant la France et l'Allemagne.
Mais cette nouvelle, n'est vraisemblablement pas du goût de 4 présidents de groupe au Parlement européen.
Effectivement, le 24 mars 2022, les présidents des groupes de gauches et des libéraux ont publié une lettre à destination d'Ursula von der Leyen pour qu'elle ne débloque pas les fonds et aides susmentionnés.
Ils reprochent encore une fois, à la Pologne de ne pas respecter l'état de droit et les valeurs européennes, état de droit et valeurs qu'eux-même ne définissent pas.
Ces groupes représentent 358 eurodéputés soit la majorité des parlementaires au sein du Parlement européen.
Le député européen polonais Jacek Saryusz-Wolski au micro de la radio publique polonaise Polskie Radio 24 note que "la campagne contre la Pologne sur le soi-disant non respect de l'état de droit en Pologne a affaibli le flanc oriental de l'OTAN et divisé l'Occident".
On se souviendra également qu'en 1920, l'ors de la guerre russo-polonaise, les ancêtres de cette gauche déjà anti polonaise; publiaient concernant l'aide à apporter, à la nation polonaise renaissante dans l'Humanité : « Pas un homme, pas un sou, pour la Pologne réactionnaire et capitaliste. Vive la révolution russe ! Longue vie à l'Internationale du Travail ! »
Une fois n'est pas coutume, la gauche européenne nous fait la démonstration de son sens du déshonneur et nous montre qu'elle n'est pas là, pour servir les intérêts des peuples qu'elle prétend défendre.
Florian Marek.
Parlement européen/ONU/PAP/Polskie Radio/Jacek Saryusz-Wolski