lundi 12 juin 2023

Au menu du Salon du livre de Nice, le féminicide et l’étendard LGBT

 Il fallait s’y attendre, à Nice, aucune occasion n’est manquée pour se faire passer pour le premier de la classe en matière de communautarisme. Cela tombait bien, puisque la journée intitulée « Pride »  pour célébrer les orientations LGBT avait lieu ce week-end.

 
Le thème en était « Liberté-S », la tarte à la crème du moment, puisque désormais c’est officiel, il n’y  a plus de Liberté, mais des libertés, il n’y a plus d’égalité, mais des égalités, et il n’y a plus de  
fraternité, mais des fraternités. Diviser un absolu revient en réalité à le vider de sa substance.
C’est la fragmentation inclusive. 


Pour le Festival du livre de Nice, il fallait prendre une tête d’affiche, un auteur homosexuel, devenu l’incontournable « gay » des plateaux télé : Philippe Besson.

 
Et décider au préalable de lui attribuer un prix, le symbole comptant autant sinon plus que le talent.
C’est ainsi que le prix « Baie des Anges » a été attribué à Philippe Besson, auteur de « Ceci n’est pas un fait divers », roman qui parle d’un féminicide, curieusement, avec ces mots glaçants présentés dans le résumé : « Papa vient de tuer maman ».

 
En ce jour de fête des mères, à Nice, on sait trouver le tempo, pour célébrer comme il se doit la fête des mamans. Mais peu importe le symbole de la fête des mères, ce qui compte, c’est de montrer qu’on est tolérants, qu’on est ouverts, inclusifs envers les homosexuels.

 
C’est chose faite, il suffisait de placer Philippe Besson en tête d’affiche, pour rallier l’intelligentsia bobo de Nice et de France.

 
Celui-ci signait ses autographes en ce jour de fête des mères, sur le stand de la Procure Nice, librairie catholique, qui a réussi à attirer à elle au Salon du Livre toutes les têtes d’affiche : les stars de la télévision, les auteurs en vue et journalistes comme Franz Olivier Giesbert, directeur artistique du Festival. On imagine ce qu’il devait trouver comme idée originale pour dédicacer ses livres ce jour là :  
« A Monique, en hommage à toutes les femmes brisées ou tombées sous les coups de leur  
conjoint », ou « A Françoise, en hommage aux victimes de violence conjugale », et puis, en post  
scriptum : bonne fête des mères, Françoise !
Tout cela, en bordure immédiate de la Promenades des anglais où 87 victimes périrent le 14 juillet 2016 lors de l’attentat terroriste. L’ambiance était là, au Salon du Livre.

 
Le sordide côtoyait heureusement des pépites, comme la présence de Christiane Rancé, au prénom béni en ce jour de la Sainte Trinité, qui dédicaçait son itinéraire amoureux, intitulé « Bella Italia », ode amoureuse à l’Italie, Italie éternelle, des peintres, des Léonard de Vinci, des Michel-Ange, de l’art de vivre italien et de la beauté de ce pays.

 
Oui, c’était bien elle qu’il fallait voir en ce jour de fête des mères, une femme célébrant l’amour, la  
Joie et la Vie. 


Sabine Faivre psychologue essayiste et éditorialiste pour Tysol France, Boulevard Voltaire, Deliberatio et Wolność.