Le gouvernement français, par la bouche de son ministre de l'économie, déclarait "qu'il n’est pas souhaitable de "baisser la fiscalité sur les carburants" sur France info le 24 janvier, comme rapporte un article en ligne du magasine économique Capital du 24 janvier 2022.
Plus loin dans son entretien Bruno Le Maire se félicite du chèque inflation et déclare que baisser les taxes sur les carburants ne représenterait "que 5 euros par plein".
Monsieur le ministre oublie que, pour beaucoup de Français, notamment pour ceux qui résident en zone rurale, la voiture est leur seul moyen de locomotion et que ces 5 euros mis bout à bout à la fin du mois représente bien plus que 100 euros une fois.
Pour pallier à la monter des prix à la consommation des pays ont pris des mesure de baisse ou de gel des prix des taxes.
Par exemple, une mesure du plan anti inflation polonais a consisté à réduire, voir à supprimer, la TVA sur les énergies ; ce que le gouvernement français se refuse à faire.
En effet, la TVA sur le gaz est passée de 23% à 8%, celle sur l'électricité de 23% à 5%, celle sur le fioul domestique de 23% à 8% et celle sur le carburant est tombée à 0%.
Ce qui permet aux Polonais, d'avoir ce 7 mars 2022 un prix moyen à la pompe de 1,16 euro le litre d'essence, 1,17 euro le de diesel et de 0,54 euro le litre de GPL.
Alors que les Français, eux, sont sanctionnés avec des prix moyen privatifs.
Effectivement, le prix moyen de l'essence en France, atteint les 1,90 euro le litre, 1,95 pour le diesel et de 0,93 euro le litre de GPL.
Certes les mesures anti inflation prisent par le gouvernement polonais, ne sont pas la panacée, mais elles amortissent, et tempèrent les effets délétères de la folle montée des prix.
Contrairement au gouvernement français qui a versé un chèque "élections" de 100 euro, le gouvernement polonais pour, soutenir le pouvoir d'achat des Polonais et la reprise économique vient de prendre, des mesures que l'on pourrait qualifier de "Gilets Jaunes".
Florian Marek.
France info/Capital/PAP/ Tarcza antyinflacyjna